Seul à l'hôtel (réponse 3)

Je me suis essayé aussi à la conduite automobile à poil. Comme il faisait très chaud ce jour-là, je m’étais mis torse nu dès le départ et je ne portais qu’un short, un slip de bain, des chaussettes et des baskets. Mon but initial était d’aller me baigner au pied d’une cascade que je connaissais bien, dans un coin de forêt situé à l’écart de la route nationale et de ce fait peu fréquenté par les touristes. Mais peu avant d’arriver à destination, j’ai cédé une fois de plus à la tentation de réaliser un petit plan exhib…

Après m’être garé au bord de la route, j’ai ôté mon short et mon slip, je suis sorti de la voiture et je les ai rangés soigneusement dans le coffre. Puis je suis remonté dans la voiture et j’ai repris ma route, vêtu seulement de mes baskets et de mes chaussettes.

Une fois arrivé à destination, j’ai décidé de compliquer les choses. J’ai sorti de mon coffre un rouleau de sacs poubelle, j’ai fermé la voiture à clé et j’ai glissé mon porte-clés dans l’un des sacs. J’ai emmené trois autres sacs avec moi et je les ai déposés au hasard le long du chemin qui menait jusqu’à la cascade, en évitant de repérer le sac dans lequel j’avais glissé le porte-clés.

Après quelques minutes de marche, je suis arrivé à la cascade, j’ai ôté mes baskets et mes chaussettes. Désormais nu comme un ver, j’ai pu me baigner, me bronzer et me branler tranquillement à l’écart de toute civilisation.

Sur le chemin du retour, j’ai commencé à rechercher les sacs poubelle. Je les ai tous retrouvés sauf un, mais heureusement le porte-clés n’était pas dans le sac manquant (petite montée d’adrénaline et gros soupir de soulagement quand j’ai senti le porte-clés au fond du troisième sac)…

Arrivé au bord de la route, j’ai aperçu une voiture en stationnement à côté de la mienne et j’ai entendu des éclats de voix qui m’ont obligé à me cacher sur le bas-côté. J’ai dû attendre ainsi un bon quart d’heure, bandant comme un âne à l’idée d’être surpris par ces intrus. Après leur départ, j’ai enfin pu récupérer ma voiture. J’ai alors tiré à pile ou face pour savoir si je devais me rhabiller. Le sort m’a obligé à rester à poil, mais j’ai quand même décidé de garder mes baskets et mes chaussettes, ce qui est nettement plus pratique pour conduire. C’est dans cette tenue que je suis rentré chez moi, mais sans rencontrer personne, cette fois…

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