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Une colonie de naturistes (PARTIE 4)
par Anonymous le, 21/07/2019

CHAPITRE 31

Je reviens à terre. Beurk

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Bon, il me reste donc encore une dizaine de jours ici...Dix jours avec un gros boulet quand même...

Sorti des douches je me suis rendu au resto où m'attendait un bon repas, comme d'hab...les mêmes céréales de la veille. Ca fait parti de ces jours où, vous ne voulez parler à personne et vous relisez 50 fois le message écrit sur la boite des céréales en question. Le repas fini je reviens chez moi où je me mets à écouter l'appetite for destruction des Guns sur mon mp3. Cet album a l'avantage de me calmer (avec un bon nightrain ou sweet child o'mine pour ceux qui connaissent )
Je l'écoute un bon moment quand apparaît Charles. J'avoue il a une sale tête aujourd'hui. Pas de stress. Aucun moyen qu'il sache que c'est moi a moins qu'il analyse ma pisse ce qui est probable à moins de quatre pourcents.
- Dis tu viens pas à l'activité toi ?
- J'allais venir.
- Bah dépêche toi !

Sympa le mec

Je m'assoies et retire mon lecteur. Cette semaine a été décisive pour moi. Beaucoup d'évenements, d'amours, d'emmerdes, de boulets, de monos pourris, ...
Je réfléchis...à tout ça. Mon gsm sonne, je l'entends mais ne l'écoute pas. Mon cerveau ne fonctionne plus de la même manière qu'avant. Il réagit différemment. J'ai réussi à voir un certain type de personnes différemment. C'est incroyable comme moins d'une semaine peut nous transformer.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Je me rends à la plage. Tout le monde est dans le dos, s'envoie de l'eau à la gueule...C'est drôôôôôôôôôôôôôôôle.
Je rentre dans l'eau en une fois. Ils attendent tous que je fasse 'ou ou ou c'est froiglaglaglagla je vais y aller petit à petit pour que les autres puissent me mouiller et trouver ça drôle'. Ben non, je rentre en une fois, me mouille en une fois. L'eau circule dans toute ma peau. Ca fait du bien, malgré la fraîcheur. Je reconnais Cécile qui s'approche.

- Coucou Franck !
- Lu
- Tu vas bien ?
- Bof

Elle s'approche. Je sens sa peau près de mon corps., dans l'eau. On est bien. Je sens sa poitrine toucher la mienne, nos deux corps qui se touchent sous l'immense étendue d'eau. Elle me caresse et ses mouvements sont atténués par l'eau de la mer. Elle caresse mon piti soldat et on se sent super bien. Tandis qu'elle approche ses lèvres des miennes apparaît un gars.

- Hé Franck ! Je vous dérange ?
- Oui.
- Oups pardon. Tu te souviens de moi ?
- Non.
- Mais ouais c'est Nathan !
- Ah bah cool. Je reconnais ta gueule de con.
- Je veux te présenter lui.

Apparaît derrière un gars. L'air plutôt marrant, un peu à côté de la plaque. Mais comique.

- Il s'appelle Murat.
- Oula ? Mourate ?
- Yep mais ça s'écrit avec U me répond-il.
- Ok. Cool.
- Ca va ?
- Ouais.
- ..
- ...
- ....
- .....
- Vous connaissez la blague de la feuille ? demande Murat, un sourire dessiné sur son visage.
- Heu non...
- Elle déchire !

Je trouve ça pitoyable mais Cécile et Nathan se marrent comme des fous. Pffff...

- La chiasse c'est chiant.

De nouveau tout le monde se met à se marrer. Mais c'est quoi cet humour grotesque ??

- Franck...I love you...gurt !!

Cette fois-ci les deux d'à côté sont presque morts de rire. Je sors de l'eau et me dirige vers la maison.

Ce Murat m'a dégouté.

Avant c'était moi le marrant !


CHAPITRE 32

Ce Murat m'a dégouté.

Avant c'était moi le marrant !

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Je me suis enfermé chez moi je n'ai plus pensé à ce 'Mugrat' .

J'ai repensé au i love you...ghurt qui en fait n'est pas si mal. Mais je me suis mis dans la tête de le détester. J'ouvre la fenêtre pour aérer quand je les vois, eux-deux...

Murat et Cécile !

Dissimulé j'espionne comme un rat...j'entends faiblement.

" - Ton père travaille dans une entreprise de biscuits non ?
- Bah nan pourquoi ?
- Parce que t'es craquante !"

Elle rigole et pose son visage sur l'épaule nue de ce Murat. Et mais ! Ce con va pas me la piquer quand même !!

- Tu t'entends bien avec ce Franck ?
- Bah ouais on a déjà couché...
- Ah bon ? Il fait mieux que moi ?
- Bah je sais pas...
- On essaye si tu veux ?

Elle rit de cette blague perverse. Non mais !

Tout me dégoute chez lui : ce même regarde charlien, ces boucles de cheveux noirs, sa petite bouche dégoutante. Tout me déplaît. Et puis sa bite. Presque plus grande que la mienne. Nan mais ça va pas là !

Le volume de Nirvana est beaucoup trop élevé. Mes oreilles vont éclater d'un moment à l'autre.

Je vois ses lèvres qui s'approchent et ces cris qui s'amplifient dans mes oreilles, leurs lèvres s'approchent je le sens tandis que mes oreilles bourdonnent, je les sens près, leurs langues se lèchent tandis que l'horreur se présente à mes deux cavités. J'hurle de douleur quelques secondes après et tombe à terre.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Je me réveille dans une infirmerie. Quand ? Où ?

Je vois Murat, Cécile, Bill, Nathan et Julie assis autour de moi.

- ......
- ......
- .........
- ...

??? Je les vois parler mais n'entend rien...

Ils me regardent bizarrement, comme si j'étais dans un autre monde.

Merde alors j'entends plus rien, j'ai fait une nirvanite aigue.

Après moulte expliquations de l'infirmière, je suis sensé récupérer l'ouïe dans quelques jours, à base de médicaments. Il s'agit juste d'une trop forte relation tension-volume. Mes oreilles retrouveront bientôt leur jeunesse.

En tout cas j'espère parce que ça m'énerve de voir Cécile et Murat faire comme si ils étaient de bons amis alors qu'ils se sont déjà roulés une pelle. Cette situation m'énerve, je décidé d'y remédier.

Je dois faire disparaître ce Murat !

...

coute que coute.


CHAPITRE 33

Je dois faire disparaître ce Murat !

...

coute que coute.

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J'ai récupéré l'usage de l'ouïe quelques jours plus tard. Cela faisait exactement 10 jours que j'étais dans cette colo. 10 jours !! Plus que 4 !
Incroyable de se rendre compte l'importante de nos oreilles. C'est une expérience unique, que chacun devrait faire une fois dans sa vie. On se rend compte que des conneries style le bruit des pas, l'air sur les feuilles des arbres etc. sont en fait vachement importantes.

Mes potes sont venus me voir tous les jours. Murat et Cécile faisait genre mais au fond je sais qu'ils se sont revus. Intuition masculine je suppose.

Lorsque j'ai récupéré l'ouïe je me suis précipité vers la sortie de l'infirmerie. J'ai couru dans toute la colo à la recherche de Cécile. Je voulais lui préparer une surprise. Elle serait tellement contente. Sur ces quelques jours passés à l'infirmerie j'ai pu repenser à tout ça. Je pense que cécile et Murat, ça ne durera pas. Après tout, c'est moi qu'elle aime. Moi qui lui ai (peut-être) fait un enfant (Pitié que ce soit pas vrai !! :-( :-( )

Ainsi, je cours, gai comme un petit lutin ( :hum: ) à sa recherche. Je tombe sur Bill.

- Et Franck qu'est-ce que tu fous ?
- J'ENTENDS BILL !! J'entends !!
- Ah cool ! :-d
- Tu sais où est Cécile ?

Le visage de Bill se fait plus grave.

- Ah heu nan pas du tout. J'ai entendu dire qu'elle est parti pour...heu...voir ses parents.
- Gné ?
- Bah ouais...Hé hé.

A ce moment je vois Julie. Elle me voit et court vers moi.

- Oh Franck ! Tu t'es remis ?
- Oui. Où est Cécile ?

Son visage s'aggrave également.

- Ah je sais pas...Je l'ai pas vue...
- Il s'est passé quelque chose c'est ça ?
- Non non pas du tout :diable: . Qu'est-ce que tu vas croire ? Hé hé
- Dites moi la vérité. Où est-elle ?
- Heu bah on sait pas...

Je les bouscule. Je commence à être nerveux. Que s'est-il passé ??

- Non Franck ! Va pas chez elle !!

J'entends Bill. Mais qu'est-ce qu'il se passe putain !

Je marche et parcours une dizaine de maisons. Arrivée à la maison cerise je regarde par la fenêtre. J'y découvre une scène pénible à supporter. De cette fenêtre je les vois...Cécile et Murat qui font l'amour...

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
J'ai refait le chemin en sens inverse. Ma joie s'est éteinte et je fais la connaissance du chagrin, de la haine...de tous ses sentiments douloureux. Rien de plus triste à voir que ce que j'ai remarqué.

Sur le retour je vois Julie et Bill qui me regardent tristement. Ils savaient, eux.

Je me suis enfermé dans ma chambre jusqu'au soir sans en sortir. Même pas pour manger...
Je n'ai pas ouvert, ni à Bill ni à tête de gland Nathan.

Quant à Cécile et Murat...

Je ne l'ai pas ait revu après.


Quant à Cécile et Murat...

Je ne l'ai pas ait revu après.

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Tandis que je rageais dans ma chambre (à ne pas confondre avec je rangeais pas chambre qui n'a rien a voir...), apparut quelqu'un à l'entrée de ma chambre.

Oula la gueule de con me dis-je automatiquement. En fait c'était Nathan qui a son habitude venait me faire chier.

- Salut Franck !
- Salut...
- Comment ça va ?
- Ca peut aller mieux...
- Je peux m'incruster ?
- Si t'as rien d'autre à :censure:...

Il s'assoit sur mon lit. Ca me dérange un peu de voir ses :censure: sur mon lit.

Moi je fixe l'extérieur par la fenêtre. Je me suis rarement senti aussi mal. Je vois Max...le début de toutes les emmerdes...

Quand je me retourne Nat n'est plus là. Combien de temps s'est passé depuis son entrée ? 1 minute ? 2 ? 30 ? Plus d'une heure ??

Je ne sais pas...

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

~~~~

Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvre de nouveau. Je reconnais le visage de mon premier amour...Julie.

Elle s'assoit à côté de moi, pose sa main sur ma jambe.

- Ca va mieux ?
- Pas forcément
- Fais pas cette tête là...

Elle approche ses lèvres des miennes. Je sens ses lèvres chaudes sur les miennes.

Je resors ma langue. Cela fait longtemps...trop longtemps que je n'ai plus fait ça. Embrasser une fille..."avec la langue".

Nous restons un certain moment comme ça. On se sent tous les deux bien...

A-t-elle remplacé Cécile ? Je ne sais pas. Ce n'est pas avec elle que j'ai couché...avec elle que je vais peut-être hériter d'un gosse ?

Par contre elle...va surement en hériter d'un avec Bill. Lentement elle se couche sur moi. Nos deux corps se touchent. Sur mon torse je sens sa poitrine, et sa langue sur la mienne. Ses mains se baladent lentement sur mon ventre...j'aime ça.

Mon pénis s'est blotti une place entre ses jambes. Pas de pénétration bien sûr...Faut pas exagérer non plus.

Nos respirations s'intensifient...

La chaleur s'accentue...

Et notre rapport continue, langues après langues, caresses après caresses...tandis que lentement quelques larmes coulent sur mon visage...


CHAPITRE 35

La chaleur s'accentue...

Et notre rapport continue, langues après langues, caresses après caresses...tandis que lentement quelques larmes coulent sur mon visage...

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J'ai enfin décidé de sortir de ma grotte et d'aller souper (diner pour les français ). Au repas, une soupe dégueu suivie d'un steak. A croire qu'ils n'avaient plus de pâtes.

Je me suis couché tôt. 3 jours à passer ici. Après ce serait le retour.

Pfiou ! Mes vacances auront été mouvementées

Je me réveille assez tôt. Bill dort encore. Il ne sait pas ce que j'ai fait avec son ex. Mais bon c'est son ex donc no problem.

Je me lève et me dirige vers les douches. Tiens ! Y'a déjà quelqu'un dans une cabine. Je m'installe dans celle d'à côté et discrètement regarde par dessus le mur. C'est Murat !

Mon coeur bat fort...et rapidement. Il faut que j'agisse.

Je commence par prendre une corde qui traînait et boucle ainsi la poignée. Je place un planche de bois qui se trouvait à l'extérieur en dessous de la poignée qui reste ainsi extrêmement bien bloquée. Murat s'est rendu compte qu'on l'enfermait et hurle à s'arracher la langue. Je cours et ferme la porte pour que personne n'entende. Je commence d'abord par remplir un seau du liquide de mon urinoir préféré. A celui-ci j'ajoute l'eau toujours gelée du lavabo pourri. Le liquide dégage une telle odeur qu'elle me dégoute presque. Avant de verser le liquide je constate que la porte ne touche pas le sol...

Je vais chercher l'autre planche et cale ainsi le bas de la porte. Rien ne pourra en sortir

Je déverse alors le liquide sous le hurlement de terreur de Murat...

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~~~~~~~~~~

Murat fut sorti de la douche une heure plus tard, lorsque les monos l'eurent remarqué.

- Et Franck !

Ca c'est Charles qui vient de me croiser sur le retour du resto.

- Y'a rassemblement dans 5 minutes.
- Ah cool je vois que je suis prévenu bien à l'avance comme d'hab' !
- Fais pas ton Yan et viens.

Je me dirige directement vers la plage.

Là, Marc nous attend. Il a l'air tendu et les 3 monos se tiennent derrière. Y'a Charles et les deux autres, Patrick et Julien.

- Aujourd'hui...un de vos camarades fut enfermé...et...heu...je vais dire...heu...ridiculisé...
Nous demandons que l'agresseur se dénonce.

Blanc éternel qu'est apparu. 5 minutes se sont écoulées sans que personne ne réagisse.

- Et bien...j'attends...

Il allait attendre longtemps le bonhomme. J'étais pas prêt d'avouer.

Dix minutes plus tard, j'en eus marre.

- Hé les gars ! Ca va pas non ! Franchement vous pensez qu'on a que ça à :censure: !!!
On est venu pour s'amuser. Je veux pas perdre plus de temps à attendre qu'un couillon se dénonce. Je me casse !

Alors que je pensais sortir seul et en silence, ce fut tout le contraire qui se produit. Une vingtaine d'autres jeunes m'ont suivi en scandant mon message.

Ce fut une nouvelle victoire pour moi.
Julie m'a rejoint chez moi juste après. Notre relation s'est endurci et je pense pouvoir dire qu'on sortait ensemble. Cécile je lui ai plus parlé depuis longtemps. Elle doit se douter que je sais...Elle est pas si conne

Je l'ai un peu rendue jalouse en embrassant Julie devant elle et d'autres trucs du genre...mais bon c'est sa faute pas la mienne :-d

Ah la la ! Quelles vacances ! Mais quelles vacances les amis !


HAPITRE 36

Je l'ai un peu rendue jalouse en embrassant Julie devant elle et d'autres trucs du genre...mais bon c'est sa faute pas la mienne :-d

Ah la la ! Quelles vacances ! Mais quelles vacances les amis !

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Le dernier jour de la semaine fut assez dur. Se dire que ces 15 jours ont transformé sa vie à un point tel que...on a l'impression d'être quelqu'un d'autre...
Ici personne ne fait ses valises puisqu'ils en ont pas. Moi je me suis trimbalé une valise lourde comme le cul à Murat pour rien.
Le soir j'ai regardé le plafond. Mmmm...dernier jour à poil, dernier jour dans la colo, dernier jour à dormir à côté de Bill. Tout ça !

Lorsque je me suis réveillé je n'ai pu qu'exprimer un petit frisson. Quitter cette colo ! C'est triste. Je me suis fait tant d'amis...en fait non Je suis même presque déçu. A part Nat, Julie et Bill y'a pas grand monde...à moins qu'on considère Philippe le chiant et Kevin le footballer, deux emblèmes de la colo.

Le déjeuner était meilleur que d'habitude. Surement pour fêter notre départ. Croissants et couques au choco. Tout ça !

La douche était chaude aussi. Surement pour fêter notre départ.

Les chiottes sont toujours bloquées à cause du PQ que j'avais placé dedans.

J'ai pissé pour la dernière fois dans mon urinoir en bouteille.

J'ai rangé mon mp3-nds-etc. dans mon sac et j'ai mis un calçon, un jean, un t-shirt et une veste. Argh !!! Ca serre au niveau des :censure: c'est horrible !
J'ai ensuite marché lentement et seul vers le bus qui se trouvait garé devant la grande grille. Je me suis fait remarquer jusqu'au bout : j'arrivais le dernier.

- Allez Franck un peu de nerf ! me crie sympathiquement Marc.

J'accélère un peu mon pas. Même Marc a mis un short. Solidarité je suppose.

- Et bien mes enfants !! Je suis très heureux de vous déclarer que ces deux semaines était parfaites en votre compagnie. Vous avez été, tous, supers, et c'était un vrai plaisir de vous amuser, de vivre avec vous. Je suis triste de devoir vous quitter. Ainsi, je vous souhaite une très bonne chance à tous !

Tout le monde a crié merci. Je suis pas du genre à chialer. Mais j'étais triste de le quitter lui. C'est un bon gars...

Je suis rentré dans le bus, assis à côté de Julie. Elle a posé sa tête sur mon épaule. Et elle s'est endormie. Je n'ai pas tardé à faire de même.

On s'est réveillé un peu avant l'heure de manger. On nous avait préparé des pâtes froides. On a tous mangé dans les 'tupperwares'. Puis on est remonté dans le bus.

Au premier arrêt, j'ai vu descendre pas mal de gens. Pas forcément des connus, mais de vue en tout cas oui. Et petit à petit on s'est séparés, avec ou sans larmes.

Nathan a été le premier à partir. Il est venu chez moi me dire au revoir.

- Dis Franck...t'as un pc chez toi ?
- Moi...évidemment hé hé ...
- Dis...on restera en contact hein !

Il s'est mis à pleurer devant moi. On s'est transmis les adresses e-mails et il est parti...

J'ai vu Murat partir. Il sera vengé, même après la vie, j'en fais serment sur moi-même !!

Julie m'a quittée au 6me arrêt. Elle s'est mise à pleurer énormément. Je l'ai raccompagnée jusque dans la rue où ses parents tout émus nous ont regardé nous embrasser.

Ensuite Bill est parti. Il a pleuré également et moi aussi. Mon meilleur pote...mon premier pote de la colo...On s'est disputé mais finalement on s'appréciait bien.

Puis je suis sorti...laissant derrière moi le bus presque vide mis à part quelques personnes dont le petit gosse à la PSP.


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